Le rôle historiquement dévolu aux bailleurs sociaux a très fortement évolué lors des trois dernières décennies, matérialisant le passage du logement social à l’habitat social.

Leur contribution à la société a de ce fait elle aussi évoluée. Les services et l’habitat qu’ils mobilisent constituent un outil précieux au service du vivre ensemble. Telle est probablement l’une des plus-values fondamentales des offices publics d’habitat aujourd’hui. 

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Charlotte Limousin, déléguée générale de DELPHIS, l’a montré à travers une méthodologie AcTerr permettant d’objectiver les dimensions économiques, sociales et environnementales des bailleurs sociaux.

Le regard de Thierry Oblet, enseignant-chercheur à l’université de Bordeaux, resituait ces évolutions dans le temps. S’appuyant sur un regard historique entre moral et social, il positionnait toutes ces questions dans les enjeux anciens et contemporains du « faire société ».

La première table ronde « Les services du faire ensemble » soulignait à quel point les offices Hlm ont basculé vers une individualisation des accompagnements pour répondre avant tout aux besoins des personnes qu’elles accueillent, suivant une évolution très forte de la structure démographique et sociale. Elle montrait encore à quel point les approches partenariales s’étaient développées dans le monde Hlm.

La deuxième table ronde « L’habitat du vivre ensemble » a permis d’aborder le logement comme un outil au service d’un accompagnement plus large, et une contribution à la résorption de la pauvreté, au logement pour chacun, aux enjeux de mixité sociale...

La synthèse réalisée par Marie-Christine Jaillet portait un regard très circonstancié sur les évolutions des services proposés par les offices publics de l’habitat. Elle les replaçait dans des enjeux d’humanité jusqu’à un questionnement fort intéressant de la notion même de « vivre ensemble » et des utilisations qui en sont faites.